ECUM — 51e École urbaine de l’ARAU du mercredi 25 au samedi 28 mars 2020
À travers son combat pour la défense de Bruxelles et de ses habitants, l’ARAU construit et approfondit, depuis plus de 50 ans, un plaidoyer pour la ville en tant que lieu d’émancipation et de liberté. Intégrer une approche genrée et une lecture féministe du développement urbain est indispensable pour continuer à défendre et à renforcer cette vocation émancipatrice, car la ville ne se laisse pas approprier de manière équitable. Des transports aux espaces publics, du travail au domicile, l’expérience féminine de la ville se traduit trop souvent par des pratiques et usages plus « organisés » et plus contraints que ceux des hommes : indépendance, autonomie, anonymat, flânerie… sont autant d’atouts du milieu urbain qui se voient fortement nuancés lorsqu’on les aborde avec un regard genré. Cette expérience féminine mérite donc d’être mieux analysée, mieux comprise et débattue, pour être in fine mieux intégrée dans la « fabrique » de la ville.